Les plus belles marches et randonnées en Afrique du Sud
L’Afrique du Sud, et l’Afrique Australe dans sa globalité, recèle d’endroits magnifiques pour y pratiquer la randonnée, avec un éventail pharamineux de milieux, altitudes, topographie et difficultés!
En tant que guide local, passionné de nature, j’ai eu la chance de découvrir de nombreux endroits extraordinaires pour marcher et y organiser des treks. Je ne vais pas donner ici les topos de randonnées, pas plus qu’essayer d’être exhaustif, ce n’est pas l’objectif et ce serait beaucoup trop long. J’aimerais davantage tenter de dépeindre les possibilités de marches en Afrique Australe et dire pourquoi cette région est si attrayante et d’un intérêt indéniable pour les randonneurs.
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L’Afrique Australe reste méconnue des randonneurs
Malgré l’existence d’une petite communauté de montagnards passionnés en Afrique du Sud (les adeptes sont souvent membres du MTCSA, Mountain Club of South Africa, parmi lesquels sont des randonneurs avertis de premier plan), l’Afrique Australe reste méconnue des marcheurs. Une des raisons et qu’il n’y a pas localement un nombre suffisant d’infrastructures et guides spécialisés pour favoriser une offre étoffée de treks accompagnés, surtout pour les voyageurs internationaux.
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Randonnée en moyenne montagne
La relative basse altitude des montagnes d’Afrique Australe contribue pour beaucoup, je pense, et à tort, à ce que la région soit négligée des randonneurs. Le sommet d’Afrique Australe, Thabana-Ntlenyana, qui est situé côté Lesotho sur l’escarpement du Maloti-Drakensberg, n’est qu’à 3484m d’altitude. En comparaison avec d’autres sommets africains, comme le Kilimandjaro, le Mont Kenya, le Ruwenzori en DRC ou le Simiens en Ethiopie pour ne citer que ceux là, le Drakensberg est un peu ‘éclipsé’.
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Et pourtant, il y a tellement de lieux splendides et uniques pour y pratiquer la marche et la randonnée et qui plus est loin de la foule! Je vais donc parler ci-dessous de certains de mes spots favoris en les classant en deux catégories : les régions montagneuses, et les zones de basses altitudes, comme certains littoraux par exemple.
Mes spots préférés pour la randonnée et le trek en montagne
Le Drakensberg
Lorsqu’on est randonneur en Afrique du Sud bien sûr le premier spot qui vient à l’esprit est l’escarpement du Drakensberg (les montagnes du dragon). Quand on parle du Drakensberg il est sous entendu la section qui fait partie du parc National uKhahlamba-Drakensberg, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce label prestigieux atteste que le Drakensberg est une montagne remarquable (biologiquement, esthétiquement et historiquement d’ailleurs). La section du berg (comme on le nomme localement) intégrée au parc correspond à la zone de plus haute altitude et décrit un arc de cercle à l’est et au nord du Lesotho (il se nomme Maloti côté Lesotho). Toutefois l’escarpement du Drakensberg s’étire jusqu’à la hauteur du Parc Kruger et inclus à cet endroit le Blyde River Canyon. Et il descend plus au sud en se repliant sur la face sud du Lesotho.
La section intégrée au parc regorge de chemins de randonnées pour tous les niveaux. Certains sommets comportent des dénivelés positifs de 1500m et peuvent présenter des marches très soutenues. D’autres marches en boucles faciles permettent d’apprécier la beauté de cette montagne.
Le climat en Afrique Australe
Il est utile à ce point de parler un peu du climat qui s’applique à quelques variations près sur tout l’Afrique Australe, à l’exception de la région du Cap et de certaines parties de la Namibie. L’Afrique Australe a une saison des pluies estivale. Typiquement les premières pluies tombent vers le mois de novembre et se terminent en mars, les mois les plus pluvieux étant janvier et février. Très souvent ces pluies tombent sous la forme d’orages très violents, souvent accompagnés de foudre. A cette époque il peut faire très chaud dans certaines régions du sous continent, avec des températures qui atteignent 45 degrés (mais pas plus de 35 en montagne).
Les hivers sont secs et agréables. Les mois les plus froids sont juin à août. Durant ces mois (et parfois pour d’autres aussi) il peut neiger au dessus de 1500m. Et donc à cette époque il est possible d’observer les sommets enneigés du berg, tout aussi majestueux sous cet accoutrement. Les tombées de neige ne sont jamais ou qu’exceptionnellement importantes et en dehors des sommets abrités la neige persiste rarement plus de quelques jours. Dans la région du Cap, qui a un climat méditerranéen, la saison des pluies est inversée. Il pleut entre juin et octobre.
uKhahlamba-Drakensberg
Bien que le berg soit virtuellement splendide à tous les mois de l’année, il resplendit après la saison des pluies, donc entre mars et juin. C’est alors une explosion de couleurs et de parfums, avec ses plateaux verdoyants et fleuris, ses roches de grès mutilcolores, de jaunes, au rouges, ocres et noires, et un festival de cours d’eaux et cascades!
En bonus il est possible d’y apercevoir de la faune. L’éland du Cap, la plus massive de toutes les antilopes, et une des espèces les plus emblématiques du berg. On y observe également le gnou à queue blanche (différent du gnou bleu commun dans les autres régions de l’Afrique) des springboks, des zèbres et des singes. Les rapaces sont nombreux dont l’aigle de Verraux (aigle noir) et le Gypaète barbu. Des prédateurs sont aussi présents, bien que difficiles à observer : léopard, caracal, serval, hyène brune par exemple.
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La plupart des randonneurs font des marches à la journée, en étoile, en utilisant comme base un des nombreux camps tout confort que l’on trouve sur toutes les sections du Drakensberg. Ces camps se réservent en contactant Ezemvelo.
Mais il y a de multiples possibilités pour ceux qui souhaient faire des treks sur plusieurs jours. La mini et la grande traverse par exemple sont des trés grands classiques. La mini traverse est décrite en détail dans un autre article. Toutefois très peu de routes offrent des étapes avec hébergement en dur (style refuge) et même si des huttes/bungalows existent sur certaines sections il vous faudra cependant apporter votre nourriture et faire votre cuisine. En parallèle, un grand nombre de ‘grottes’ ou surplombs ont été répertoriées pour y faire des étapes dans la montagne, (qui doivent également être réservées à l’avance) ce qui permet de marcher sans avoir à emporter de tentes. On trouve des bonnes cartes topographiques sur place que les camps de base possèdent habituellement.
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Les secteurs privés du Drakensberg
Comme je l’ai dit plus haut l’escarpement ne se limite pas au parc. Les coteaux du Drakensberg ont été colonisés très tôt par les premiers trekkers qui sont arrivés dans la région au début du 19ème siècle. Les terres fertiles et nombreux cours d’eaux de la région étaient très attrayants pour ces fermiers en quête de pâturages pour leur bétail. Leur arrivée dans la région a aussi, avec grande tristesse, signé la fin et extermination des bushmans qui vivaient encore ici en parfaite harmonie avec l’écosystème. Je mentionne ce point pour souligner que le Drakensberg (et beaucoup d’autres régions montagneuses d’Afrique Australe) est parsemé de grottes qui protègent de superbes peintures rupestres, seules vestiges que le peuple bushman a habité un jour dans ces montagnes…
Ainsi, au sud et à l’ouest du Lesotho principalement, les montagnes du berg se trouvent sur des propriétés privées, qui sont des immenses ranchs de plusieurs hectares dédiés à l’élevage extensif de bovin. Quelques unes de ces exploitations offrent un hébergement chez l’habitant (maison d’hôtes ou cottages séparés) et dans ces endroits là, on peut parfois y faire de splendides marches.
Le Lesotho
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Ce petit royaume indépendant d’à peine 30000 kms carré est unique sur plus d’un aspect. D’abord il est entièrement enclavé dans l’Afrique du Sud. Ensuite il est montagneux sur l’ensemble de son territoire, son point le plus bas étant à 1200m d’altitude. Le gros de la population vit à l’ouest dans la région de ‘basse altitude’. Et comme c’est un pays qui reste largement rural, avec une population d’environ 2 million d’habitants , l’intérieur du royaume est largement dénué d’habitation. On y trouve des petits villages traditionnels, le plus souvent dépourvus d’eau courante et d’électricité. Enfin comme ce peuple (les Basothos) vit selon un mode traditionnel communautaire, les terres appartiennent à tous ce qui résulte d’une absence de clôtures.
C’est donc réellement le paradis des randonneurs. Les possibilités sont infinies et uniquement limitées par ses propres objectifs. Un autre aspect très attractif pour les marcheurs, est que, contrairement à l’Afrique du Sud, au Lesotho il est très facile et coutume de faire appel aux habitants et leurs chevaux pour le portage. En effet, comme il existe très peu de routes d ’accès carrossables dans la montagne, le cheval est leur moyen de locomotion. De plus les villageois peuvent mettre des huttes à la disposition des randonneurs pour passer la nuit.
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Ce que j’apprécie particulièrement au Lesotho c’est les opportunités de belles rencontres authentiques avec la population locale qui est très accueillante et souriante. Et comme le Lesotho voit très peu de touristes, encore moins de randonneurs, et une poignée seulement qui s’aventurent profondément, vous avez le sentiment d’une réelle exclusivité. Malealea et Semonkong sont deux bases connues pour organiser des treks mais il y en a d’autres…
Montagnes du Limpopo
La province d’Afrique du Sud extrême nord-est se nomme le Limpopo, délimitée au nord par la rivière du même nom et faisant frontière avec le Zimbabwe. Dans cette province tous les touristes connaissent bien sûr le Parc Kruger. Mais c’est à peu près tout. Cependant, au nord-ouest se détachent quelques massifs montagneux très sauvages dont le Blouberg et le Soutpansberg. J’ai eu la chance de découvrir ce secteur bar le biais de l’escalade et le club de montagne de Johannesburg. Peu de gens connaissent bien cette région éloignée des circuits touristiques, ce qui lui confère encore plus d’attrait. Il y a de magnifiques randonnées à y faire dans un environnement verdoyant et sauvage.
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Cederberg
Ce massif se situe à 300kms environ au nord du Cap. Avec un sommet à un peu plus de 2000m d’altitude, il n’est pas très élevé mais suffisamment pour recevoir de la neige les hivers froids! La végétation du Cederberg est typique de la région du Cap c’est à dire le fynbos. Certaines sections sont plus minérales et le Cederberg est connu pour certaines de ses splendides formations rocheuses qui ont été sculptées dans le grès au cours de millénaires sous l’effet du vent. Ce massif est quadrillé de nombreux chemins de randonnées et les possibilités vont de la randonnée à la journée à plusieurs jours, avec des hébergements en hutte entre les étapes. C’est aussi un des spots les plus renommés pour pratiquer l’escalade de bloc. Cape Nature gèrent les réservations des marches.
Swaziland (Eswatini)
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Comme le Lesotho, c’est un petit Royaume indépendant enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. Ce pays essentiellement rural possède cependant quelques jolies réserves et conservatoires naturels. Une réserve est tout particulièrement attrayante pour le randonneur : Malolotja, située à une altitude d’environ 1800m, à l’ouest du pays. Cette réserve dispose de plusieurs chemins de randonnées, les plus intéressants étant ceux qui descendent dans les gorges profondes, pour y trouver au fond, des rivières avec des vasques et des jolis cascades. La réserve abrite une bonne population d’antilopes et quelques petits prédateurs. Le camp de base dispose de chalets style montagne très bien équipés. Il y a par ailleurs des options de camper.
Zimbabwe
Le Zimbabwe est un des pays d’Afrique Austral qui possède une des plus grandes diversités d’attractions touristiques. De nos jours, pour la plupart des touristes le Zimbabwe se résume aux Chutes Victoria et le Parc de Hwange avec peut-être Mana Pools. Mais le Zimbabwe a tellement plus à offrir. Et pour le propos qui nous concerne ici, de splendides massifs montagneux !
Matobo Hills
Les Matopo Hills, déclarés au patrimoine mondial de l’UNESCO, situés à environ 30kms au sud de Bulawayo arborent un des plus uniques paysages montagneux d’Afrique Australe. En pénétrant dans le parc, on est immédiatement gratifié d’une profusion de blocs granitiques compacts aux formes les plus diverses, ainsi que des monts énormes qui s’étirent dans les hauteurs. Le lieu protège une importante concentration d’art rupestre, certaines peintures datant de plus de 13000 ans. Marcher dans ce dédale de formations rocheuses et riche d’histoire est extrêmement gratifiant. Il est possible de dormir à l’intérieur du parc national ou utiliser comme base un des nombreux lodges privés qui se trouvent à sa périphérie.
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Chimanimani et Eastern Highlands
Cependant le terrain de jeu définitif des randonneurs se trouve à l’est du Zimbabwe, à la frontière avec le Mozambique. C’est ici que se trouve le plus haut sommet du pays, Mont Inyangani dans le parc National de Nyanga, avec une altitude de 2590m. Ce Parc, situé dans les Eastern Island, est adorné d’imposants blocs granitiques. Nyanga et Chimanimani au sud de Mutare, offent de multitudes possibilités de randonnées et treks, loin de la foule! A Chimanimani les formations rocheuses sont splendides et rappellent par certains aspects celles des massifs montagneux du Western Cape en Afrique du Sud et parfois du Drakensberg. De nos jours, il y a de fortes chances que vous aurez ces parcs pour vous seuls!
Mont Gorongosa (Mozambique)
J’ai eu l’immense chance de découvrir le Parc National de Gorongosa en 2010 au cours d’un voyage de reconnaissance où j’y ai séjourné plusieurs semaines. Le Parc National de Gorongosa était considéré dans les années soixante comme un des parcs animaliers les plus beaux et extraordinaires de toute l’Afrique! Malheureusement, des années interminables de guerres civiles ont décimées sa faune et l’ont projeté au plus profond des oubliettes. Mais cela fait un peu plus de 10 ans que le parc a vu naître un programme colossal de restauration et il est en bonne voie de reprendre le rang qu’il occupait et mérite.
L’attrait principal du parc est sa diversité, unique écosystème et sa faune et donc d’y conduire un safari. Cependant au nord du parc se tient le Mont Gorongosa qui abreuve les plaines du parc de ses eaux limpides. C’est un petit massif d’à peine 1800m d’altitude mais la randonnée pour son sommet est jolie et intéressante avec le bonus de pouvoir rencontrer la population locale et visiter les plantations de café.
Namibie
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La Namibie évoque d’abord, et de façon bien compréhensible, le désert du Namib, ses régions arides et paysages grandioses et spectaculaires. Le Namib, la Skeleton Coast ou le Damarand présenteraient potentiellement et naturellement des possibilités infinis de randonnées et treks itinérants mais la réalité est qu’il y a pas dans ce pays d’organisations qui permettent d’encadrer professionnellement ce genre de choses. Non pas que c’est impossible à organiser mais cela demande beaucoup de préparation. Donc les randonnées se font habituellement à la journée.
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Par ailleurs, au milieu de ces immenses territoires arides présentant peu de dénivellation surgissent à certains endroits des massifs montagneux remarquables. Certains possèdent d’excellentes possibilités de randonnées. Dans le Namib, à 1 heure de route environ de Sesriem, il y a de belles marches à faire dans la section du Naukluft. Au coeur du Damaraland, une des régions les plus dépaysantes de la Namibie, surgit l’imposant Brandberg, qui s’étire à presque 2600m d’altitude. Avant que l’endroit devienne très régulé (en raison de protèger une des plus grandes concentrations de peintures rupestres d’Afrique Australe), il avait acquis une solide réputation pour la communauté de randonneurs mais également les amateurs d’escalade. Aujourd’hui il est toujours possible de randonner mais cela demande des autorisations spéciales.
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Mes spots préférés pour la randonnée proche du littoral
La Wild Coast (Côte Sauvage)
Le Wild Coast est un lieu que je tiens pour particulièrement à cœur. C’est de loin une des régions les moins connues d’Afrique du Sud, un jardin secret bien gardé et autant j’ai une passion infinie pour cet endroit autant je me garde toujours d’en dire un peu trop de peur de le perdre… C’est pour ceux qui la connaissent bien sans conteste la plus belle région côtière d’Afrique Australe! Son charme réside tout d’abord dans son isolement, son coté en quelque sorte immuable, intouché et ça difficulté d’accès et donc son absence de tourisme en dehors des quelques lieux plus facilement accessibles.
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Contexte historique du Transkei et de la Wild Coast
La raison pour laquelle cette région a été longtemps ignorée, surtout par les touristes sud africains, est une résultante qui remonte à l’époque de l’apartheid. Le Transkei, comme était alors appelé la région (et toujours quand on y fait référence) a été le premier bantoustan à voir le jour en 1976. Les bantoustans avaient pour objectif de créer des pseudo réserves ethniques dans lesquelles chaque ethnie avait une pseudo indépendance (de l’Afrique du Sud). Par la même, l’Afrique du Sud (90% du territoire) appartenait à 10% de la population – blanche minoritaire – tandis que les noirs récupéraient les bantoustans, 10% du territoire pour 90% de la population.
Comme les bantoustans n’ont pas été développés, ils sont restés relativement intouchés. Et la Wild Coast, c’est-à-dire les 250kms de littoral inclus dans le Transkei, est demeurée quasi intacte, ce qui lui confère aujourd’hui, paradoxalement, son plus grand attrait.
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Randonnée sur la Wild Coast
La Wild Coast est verdoyante, vallonnée, avec des forêts primaires préservées, des mangroves, des gorges encaissées, de nombreuses rivières dont quelques-unes se jette directement dans l’océan de plus de 100m de haut et des plages de sable blanc sauvages et inaccessibles autrement qu’à pied. Ajouter enfin que la population qui habite à proximité de la côte est très éparse et vous comprenez que la Wild Coast est réellement sauvage et mérite bien son nom. Bref un éden et un paradis pour les randonneurs.
Il est possible d’y faire des treks sur plusieurs jours. Certaines sections comportent des petits camps dans lesquels vous devez apporter votre nourriture et faire votre cuisine. Par ailleurs, il y a des options pour dormir chez l’habitant (sachant que le confort est spartiate: vous n’aurez pas de douche et les toilettes laissent souvent à désirer). La mama vous servira le repas, et c’est une superbe opportunité pour rencontrer la population locale.
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Tsitsikamma
Ce parc national se trouve dans la région touristique appelée Garden Route (Route des jardins). C’est un parc côtier qui protège une des rares forêts primaire subtropicale d’Afrique du Sud. C’est ici qu’on trouve le fameux Otter trail un des treks les plus connus en Afrique du Sud, cité partout, donc je ne m’étendrai pas dessus. De mon point de vue, bien que très joli, sa notoriété réside plus dans le fait que la région est très touristique et facile d’accès en opposition avec la Wild Coast que personne ne connait…
Moins touristique, en arrière plan dans les hauteurs, il y a le Tsitsikamma trail (l’Otter Trail suit la côte). C’est un beau trek qui peut se faire en 5 jours ou moins, avec des huttes style refuge à chaque étape.
Table Mountain (Montagne de la Table)
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Ayant résidé 10 années à Hout Bay, à 10 kms du Cap, sur l’océan indien, j’ai eu maintes occasions de sillonner la Montagne de la Table de long en large et en travers. Tous les touristes ‘connaissent’ la Montagne de la Table mais cela se limite dans les faits au téléphérique qui mène au dessus de la ville et pour les plus courageux qui montent à pied, à la marche classique de Platteklip gorge.
Pour les connaisseurs, qui vont éviter ces deux sections bondées, la Montagne de la Table est une perle. Les résidents ont une chance absolue de disposer d’un si bel endroit pour y pratiquer cette activité au pied de la ville et des villages avoisinants. Car il y a des dizaines de routes d’accès très différentes les unes des autres et le ‘plateau’ comprend également de nombreux chemins offrant des vue panoramiques sur les environs de la ville et la péninsule de Cap.
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Hottentots-Holland
Pour les amoureux de la nature et de la marche résidants au Cap ou Stellenbosch, la réserve d’Hottentots-Holland, située à 50km au nord-est du Cap, au cœur de la Route des Vins est également un petit bijou avec de nombreux sentiers de randonnées à faire à la journée ou demi journée. Cette réserve, tout comme la Montagne de la Table, ravira les botanistes, car c’est un des hotspots du Royaume Floral du Cap, le 3ème plus riche royaume floral au monde!
Conclusion
J’aurais pu élaborer davantage sur les marches possibles dans le Namib en Namibie et autres régions arides d’Afrique du Sud mais j’y consacrerai un autre article.
J’espère cependant avoir suscité l’intérêt des randonneurs et amoureux de la marche et convaincu que l’Afrique Australe a beaucoup à offrir sur ce plan avec l’énorme plus de pouvoir randonner dans des milieux extrêmement divers et très loin de la masse touristique et des treks à la queue leu leu que l’on voit sur d’autres destinations plus classiques… 🙂
Quelques références
La référence de guide pour marcher et trekker en Afrique du Sud est Hiking Trails of Southern Africa de Willie and Sandra Oliver. Les topos sur les premières éditions (par Southern Book Publishers) étaient extrêmement détaillés mais malheureusement et très bizarrement les dernières versions ont été épurées en supprimant bon nombre de détails très utiles.
Par ailleurs Hiking South Africa est un site excellent sur lequel on trouve les topos détaillés de randonnées sur l’ensemble du territoire sud-africain et la Namibie.
Egalement en ligne AllTrails, un site qui donne des topos randonnées sur le monde entier y compris toute l’Afrique Australe.
Nous avons eu le bonheur de voyager deux fois avec Biwakwango ces dernières années .Deux TOPS dans nos nombreux voyages ! Nous ne pouvons que confirmer le style et la beauté des voyages décrits sur le site . Le premier était le Senku trek en Afrique du Sud que nous recommandons vivement aux amateurs de marche et d’aventures qui permet en un seul voyage de découvrir des aspects si différents : Le majestueux Drakenberg , Le Lesotho ou un retour aux sources dignes du temps de Livingstone , les côtes dentesques et paysages magnifiques de l’océan Indien avec un extraordinaire dernier logement sur pilotis avec superbe vue . Le tout guidé par Thierry alliant aventure , maîtrise , professionnalisme et une super convivialité .
Merci Mirjam, c’était un plaisir d’avoir partagé avec votre groupe d’amis très sympas ces bons moments agrémentés le plus souvent en bonus de beaucoup d’humour ! 🙂
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